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Méthode Sainte-Laguë/Schepers
Le choix d’une méthode de dépouillement et donc le calcul de l’attribution des sièges sont déterminants pour les résultats d’une élection.
Contrairement au vote majoritaire, lors d’un scrutin proportionnel, on attribue un nombre déterminé de sièges, lequel peut être calculé selon les méthodes D’Hondt, Hare/Niemeyer ou Saint-Laguë/Schepers.
La méthode Sainte-Laguë/Schepers est utilisée depuis 2009 pour les élections fédérales du Bundestag et de l’assemblée parlementaire en Allemagne, ainsi que pour les élections européennes.
En 2009, le physicien allemand Hans Schepers a proposé une innovation dans la procédure d’attribution des sièges. Les résultats de la méthode développée par Schepers coïncident avec ceux de la méthode développée en 1912 par le mathématicien français André Sainte-Laguë, laquelle a donc hérité du nom de ces deux chercheurs.
Cette méthode utilise un diviseur avec arrondi standard. Cela signifie que pour déterminer le nombre de sièges, on emploie un diviseur que l’on divise par le nombre de voix obtenues par chaque liste. Les chiffres décimaux peuvent ensuite être arrondis de manière simple. Ainsi, le chiffre 3,78 donne une attribution de quatre sièges. Il peut toutefois arriver que le diviseur doive être abaissé ou augmenté (cf. graphique). Ceci est nécessaire lorsque les sommes obtenues ne correspondent pas au nombre de sièges à attribuer.
Dans l’exemple de calcul ci-dessus, le diviseur a dû être augmenté. La liste 4 a ainsi obtenu un siège. Le même exemple de calcul appliqué aux méthodes D’Hondt et Hare/Niemeyer ne donne en revanche droit à aucun siège pour la liste 4. C’est pourquoi le choix de la méthode d'attribution des sièges est décisif pour les résultats d’une élection et doit être clairement formulé dans le règlement électoral ou les statuts.
